Centrafrique : Les équipes TANGO, un pont entre conservation et communautés pastorales à Chinko

Dans l’est sauvage de la République centrafricaine, au cœur du paysage contrasté de forêts et savanes du territoire de Chinko, une initiative innovante tisse des liens précieux entre conservation de la biodiversité et pratiques pastorales traditionnelles. Il s’agit des équipes TANGO, pour Transhumance Engagement Officers, un projet phare du parc de Chinko, géré par African Parks avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union européenne et le Lion Recovery Fund.

Dans l’est sauvage de la République centrafricaine, au cœur du paysage contrasté de forêts et savanes du territoire de Chinko, une initiative innovante tisse des liens précieux entre conservation de la biodiversité et pratiques pastorales traditionnelles. Il s’agit des équipes TANGO, pour Transhumance Engagement Officers, un projet phare du parc de Chinko, géré par African Parks avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union européenne et le Lion Recovery Fund.

Face aux pressions écologiques causées notamment par les inondations saisonnières et l’érosion, les TANGO, recrutés au sein même des communautés locales, jouent un rôle clé dans la gestion des déplacements de troupeaux, notamment ceux des éleveurs peuls en transhumance. Grâce à leur connaissance du terrain, de la culture et des langues locales, ils sont en mesure de dialoguer efficacement avec les éleveurs, d’instaurer la confiance et de promouvoir l’utilisation de couloirs de transhumance désignés afin de réduire les impacts sur les zones protégées.

« Les transhumants nous respectent parce que nous parlons la même langue », explique Ousmane Amadjoda, premier membre TANGO recruté à Chinko. « Ce qui me motive, c’est que je le fais pour le bien de mon pays. Même quand je suis fatigué, je me souviens de cela et je retrouve du courage. »

Le succès du modèle TANGO dans la réserve de Chinko a inspiré son extension à d’autres zones protégées gérées par African Parks à travers le continent. Ce dispositif humain, enraciné dans les réalités sociales et écologiques du terrain, démontre que la conservation peut aller de pair avec la participation active des communautés et la prise en compte des modes de vie pastoraux.

Source : African Parks

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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