Sous le haut patronage du ministre des Armées, M. Issaka Malloua Djamouss, représenté par son collègue de la Sécurité intérieure, un programme de formation spécialisé a été officiellement lancé ce lundi 14 juillet 2025 à N’Djamena, à l’hôtel Radisson Blu. Organisé par la Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT), cet événement s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités institutionnelles des États membres, notamment dans la lutte contre le financement du terrorisme.
Placée sous le thème « Lutte contre le financement du terrorisme : vers des mécanismes de mise en œuvre efficaces », la formation réunit pendant deux jours des experts des secteurs de la sécurité et de la justice. Objectif : approfondir les connaissances des participants sur les dispositifs juridiques internationaux, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et les conventions multilatérales encadrant la lutte contre le terrorisme.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de la CIMCT, le Général de division Mohammed bin Saeed Al-Moghedi, a insisté sur l’importance de ce volet financier dans le combat global contre l’extrémisme. Il a souligné que cette lutte constitue un pilier central de l’action de la coalition, au même titre que les dimensions militaires, médiatiques et intellectuelles. Le Général a mis l’accent sur le renforcement des institutions nationales à travers des outils analytiques et des méthodologies opérationnelles concrètes.
Le programme comprend également une conférence consacrée aux efforts déployés par le Tchad pour faire face aux menaces de financement du terrorisme, ainsi qu’un atelier pratique sur la mise en œuvre des normes internationales en la matière.
Cette initiative marque une avancée majeure dans la coopération entre la CIMCT et le Tchad, dans un contexte régional de plus en plus complexe. En misant sur la formation, le dialogue et le partage d’expertise, la coalition soutenue par l’Arabie Saoudite entend bâtir une réponse collective durable face aux défis sécuritaires au Sahel. Un engagement salué par les participants, qui voient dans ce programme un levier stratégique pour renforcer la résilience nationale et régionale contre les réseaux terroristes.




