Repos biologique 2025 : La Guinée conjugue préservation des ressources halieutiques et sécurité alimentaire

Pour protéger durablement les ressources marines, le Ministère de la Pêche a lancé, depuis le 1er juillet, la campagne annuelle de repos biologique. Cette pause écologique s’inscrit dans une démarche nationale visant à assurer la régénération des espèces halieutiques, tout en maintenant l’équilibre du marché local.

Pour protéger durablement les ressources marines, le Ministère de la Pêche a lancé, depuis le 1er juillet, la campagne annuelle de repos biologique. Cette pause écologique s’inscrit dans une démarche nationale visant à assurer la régénération des espèces halieutiques, tout en maintenant l’équilibre du marché local.

Applicable à toute la flotte de pêche industrielle et semi-industrielle, cette mesure vise à permettre la reproduction naturelle des espèces, préserver les écosystèmes marins fragiles, et garantir la pérennité des ressources pour les générations futures.

Consciente des répercussions économiques d’une telle suspension, l’État a mis en œuvre une série de mesures d’accompagnement pour éviter une crise d’approvisionnement. Parmi elles : une exonération exceptionnelle des droits et taxes sur l’importation de produits halieutiques et le renforcement des capacités logistiques pour assurer une distribution fluide dans les marchés locaux.

En visite ce jeudi dans plusieurs entrepôts frigorifiques de Conakry, la Ministre de la Pêche, Fatima Camara, a salué les efforts déployés par les opérateurs du secteur et réaffirmé son engagement en faveur de « la sécurité alimentaire, de la protection des ressources halieutiques et du développement d’une économie bleue résiliente et inclusive ».

La Ministre a également lancé un appel à la responsabilité de tous les acteurs, notamment les pêcheurs et armateurs, pour une stricte application des directives en vigueur. « Ce repos biologique n’est pas une contrainte, mais un investissement dans notre avenir commun », a-t-elle déclaré.

Cette initiative, saluée par les partenaires techniques et les organisations environnementales, pourrait faire école dans la sous-région, à l’heure où les écosystèmes marins sont de plus en plus menacés par la surexploitation.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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