L’histoire s’écrit ce jour dans la capitale américaine, où la République Démocratique du Congo et le Rwanda ont officiellement signé un accord de paix qualifié d’« historique » par les autorités congolaises. Salué comme une avancée majeure vers la fin du conflit et le respect de la souveraineté nationale, cet accord intervient dans un contexte régional marqué par des décennies de tensions, d’occupation illégale et de crises humanitaires répétées.
Signé en présence du Secrétaire d’État américain Marco Rubio, l’accord repose sur la Déclaration de principes du 25 avril 2025. Il insiste sur le respect des frontières, l’interdiction des hostilités et la fin de toute forme d’occupation armée, notamment par des groupes soutenus de l’extérieur. Selon le communiqué officiel du ministère congolais des Affaires étrangères, ce texte marque « une victoire pour le peuple congolais » et une étape déterminante vers « un avenir prospère ».
La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a exprimé la fierté de son gouvernement, soulignant que ce succès est le fruit d’un engagement constant en faveur du multilatéralisme. Elle a assuré que Kinshasa demeure déterminée à veiller à l’application stricte de l’accord, en particulier en ce qui concerne le respect de son intégrité territoriale.
Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie ou ont été déplacées à cause de l’instabilité persistante dans l’est du pays, la RDC affirme aujourd’hui pouvoir recentrer ses priorités sur le développement, l’éducation et la sécurité de ses citoyens. Le retrait des troupes étrangères, notamment rwandaises, annoncé dans l’accord, est attendu comme un signal fort pour la pacification de la région des Grands Lacs.
