La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) a vivement réagi aux événements tragiques survenus le 12 juin dernier dans la sous-préfecture de Mabrone, située dans le département d’Adré (province du Ouaddaï). Dans un communiqué de presse publié le 16 juin, l’organisation dénonce fermement les violences meurtrières ayant occasionné des pertes en vies humaines et de nombreux blessés.
Le Comité Directeur National de la CASCIDHO, dirigé par Mahamat Digadimbaye, a exprimé son indignation face à cette nouvelle effusion de sang et exigé l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que les auteurs soient identifiés, jugés et punis selon les lois en vigueur. Pour la CASCIDHO, il est impératif que justice soit rendue aux victimes et que l’impunité ne soit pas tolérée.
Au-delà de la dénonciation, la coordination plaide pour un renforcement immédiat du dispositif sécuritaire dans la sous-préfecture de Mabrone, ainsi qu’un désarmement des zones de conflit. Elle appelle aussi à la mise en place d’un dialogue communautaire inclusif, impliquant les chefs traditionnels et religieux, afin de prévenir de nouvelles violences.
Face à la gravité de la situation, la CASCIDHO exhorte l’État à rétablir son autorité dans les localités affectées afin de garantir la paix et la stabilité. Elle présente par ailleurs ses condoléances aux familles endeuillées et appelle l’ensemble des parties au conflit à privilégier la voie du dialogue pour une réconciliation durable.
Ce nouveau drame remet une fois de plus en lumière les fragilités sécuritaires dans certaines régions du Tchad, où les tensions intercommunautaires et les failles dans la gouvernance locale continuent de faire des victimes.
