Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des projets hydrauliques à l’Est du Tchad, le Ministre de l’Eau et de l’Énergie, M. Passalé Kanabé Marcelin, a effectué ce dimanche 15 juin 2025 une mission de terrain dans la province du Wadi-Fira. Objectif : évaluer l’état d’avancement des infrastructures en cours de réalisation et donner des orientations pour accélérer les travaux.
Accompagné d’une forte délégation composée notamment du Directeur Général Adjoint de la Société Tchadienne des Eaux, M. Mahamat Younous Djibrine, de techniciens et de collaborateurs proches, le ministre a entamé sa visite par le village de Mata. Il y a inspecté un château d’eau d’une capacité de 20 m³/heure, actuellement en phase finale de réalisation. Cet ouvrage, construit par l’entreprise BATIMAT dans le cadre du projet AEP SAN, vise à améliorer l’accès à l’eau potable pour les populations locales.
Sur le chantier, le ministre a instruit l’entreprise de finaliser les travaux de raccordement du réseau dans un délai de deux semaines. Il a également exigé l’installation de trois bornes fontaines supplémentaires pour mieux desservir les habitants du village.
La tournée ministérielle s’est poursuivie à Amzoer, où la délégation a été accueillie par les autorités administratives locales, dont le préfet. Sur place, le ministre a visité le chantier d’un autre château d’eau, cette fois d’une capacité de 100 m³. Malgré l’importance de cet ouvrage, les travaux avancent lentement, ce qui a suscité la réaction du ministre. Il a fermement rappelé à l’entreprise son engagement contractuel, lui accordant un mois pour achever les travaux.
La dernière étape de cette mission a conduit la délégation à Moudré, sur un site abritant un puits pastoral très fréquenté par les éleveurs. Conscient de l’importance de cette ressource pour les communautés nomades et leurs troupeaux, le ministre a demandé à ses techniciens d’étudier des solutions durables pour renforcer l’accès à l’eau, aussi bien pour les populations que pour le cheptel.
Cette mission de supervision illustre la volonté des autorités de suivre de près la mise en œuvre des projets d’accès à l’eau potable dans les zones reculées, tout en répondant aux besoins spécifiques des communautés locales.