Dans un discours empreint de gravité, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé ce dimanche une intensification des opérations militaires contre l’Iran, qualifiant le conflit en cours de « guerre de salut » face à un « ennemi cruel qui planifie notre destruction ».
S’exprimant depuis une zone touchée par les récents affrontements, aux côtés des équipes de secours et de la Défense passive israélienne, Netanyahou a adressé un message direct à la nation :
« L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre de femmes, d’enfants et de civils innocents et cela arrivera bientôt », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nos soldats et nos pilotes agissent avec bravoure, dans le ciel iranien. »
Cette déclaration intervient alors que l’escalade militaire entre Israël et l’Iran atteint un point critique, alimentée par une série d’attaques mutuelles sans précédent au cours de ces trois derniers jours. Le chef du gouvernement israélien n’a laissé planer aucun doute sur la nature existentielle du combat en cours.
« Nous sommes engagés dans une lutte pour notre existence. »
Netanyahou a également renouvelé son appel à la population israélienne à suivre strictement les consignes de sécurité diffusées par les autorités, insistant sur le fait que ces directives « sauvent des vies ».
« Au nom du peuple d’Israël, nous envoyons une étreinte aux familles touchées », a-t-il déclaré, visiblement ému.
Un conflit à haute intensité
L’offensive israélienne, selon plusieurs sources militaires, comprend des frappes ciblées contre des infrastructures stratégiques iraniennes. Des drones et des avions de chasse israéliens auraient été engagés dans l’espace aérien iranien, dans ce que Netanyahou qualifie de « coup décisif » visant à affaiblir durablement les capacités militaires de Téhéran.
L’Iran, de son côté, a dénoncé ce qu’il qualifie d’« agression sioniste » et promet de répondre avec force, tandis que la communauté internationale redoute un embrasement généralisé au Moyen-Orient.
Une diplomatie silencieuse
Jusqu’ici, les grandes puissances, notamment les États-Unis, la Russie et la Chine, appellent à la désescalade mais peinent à contenir la spirale de violence. Les chancelleries occidentales sont en alerte face au risque d’un conflit régional à grande échelle, alors que plusieurs pays du Golfe observent la situation avec inquiétude.
Une victoire incertaine
Malgré la détermination affichée par le Premier ministre israélien, la perspective d’une issue rapide reste incertaine. Netanyahou, confronté à une opinion publique divisée et à une scène politique intérieure fragile, mise sur une démonstration de force pour rassurer une population profondément marquée par les pertes civiles.
« Nous les frapperons d’un coup retentissant et nous vaincrons », a-t-il conclu, dans un ton martial assumé, à la veille de ce qui pourrait être un tournant majeur dans la confrontation israélo-iranienne.
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