L’Algérie lance un chantier d’envergure nationale avec un investissement massif de près de 50 milliards de dollars, soit environ 6.400 milliards de dinars. Ce vaste programme est piloté par la Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned) et comprend 50 mégaprojets destinés à transformer les infrastructures, répondre aux besoins en eau et moderniser l’urbanisme du pays.
Les travaux publics et les infrastructures sont au cœur de cette dynamique, avec 33 projets en cours qui visent à améliorer le réseau routier, renforcer la connectivité entre les régions et moderniser les équipements de base. Parallèlement, 11 projets sont orientés vers le secteur de l’eau, devenu une priorité nationale face aux défis liés au climat et à la croissance démographique. L’objectif est de garantir un accès fiable à l’eau potable sur l’ensemble du territoire.
L’urbanisme n’est pas en reste. Six projets visent à créer de nouvelles villes, pensées pour désengorger les centres urbains actuels, améliorer les conditions de logement et offrir un cadre de vie plus durable et fonctionnel.
Parmi les mégaprojets les plus emblématiques figurent deux lignes de chemin de fer en construction, l’une de 950 kilomètres et l’autre de 420 kilomètres. Ces infrastructures devraient permettre de renforcer le maillage ferroviaire du pays et d’encourager la mobilité des biens et des personnes. Quatre stations de dessalement d’eau de mer sont déjà opérationnelles, tandis qu’une cinquième est en cours de finalisation. Ces équipements visent à sécuriser l’alimentation en eau, notamment dans les zones côtières.
Enfin, le métro d’Alger connaît une phase d’extension importante. De nouvelles lignes relieront bientôt l’aéroport international et les quartiers sud de la capitale, facilitant ainsi les déplacements quotidiens dans une ville en pleine expansion.
Avec ce programme d’investissement colossal, l’Algérie affiche clairement sa volonté d’accélérer sa modernisation et de poser les bases d’un développement durable à long terme.
