Un accord d’envergure pourrait être conclu d’ici fin juin entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis. Selon une enquête du Financial Times, Kinshasa espère sécuriser des investissements américains dans le secteur des minéraux stratégiques en échange d’un soutien diplomatique et sécuritaire dans le conflit qui oppose l’armée congolaise aux rebelles soutenus par le Rwanda dans l’est du pays.
L’initiative s’inscrit dans une dynamique où les États-Unis cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de la Chine pour l’approvisionnement en minerais critiques comme le cobalt, le lithium ou le cuivre — des ressources dont la RDC détient d’importantes réserves.
En retour, le gouvernement congolais souhaite obtenir un appui renforcé de Washington face à l’instabilité persistante dans la région du Kivu, marquée par les offensives du M23, un groupe armé accusé d’être appuyé militairement par Kigali, ce que le Rwanda continue de nier.
Selon RT en français, cet accord pourrait marquer un tournant dans la politique américaine en Afrique centrale, combinant enjeux économiques et géostratégiques dans une région minée par l’insécurité.
Aucune déclaration officielle n’a encore confirmé les détails de cet accord, mais les discussions entre les deux pays seraient déjà bien avancées.