Le silence des collines de Mandakao, à une dizaine de kilomètres de Beinamar, a été brisé ce 14 mai par une explosion de violences d’une rare brutalité. Selon un communiqué officiel du Gouvernement tchadien, un affrontement meurtrier a coûté la vie à 35 personnes et fait 6 blessés, plongeant une fois de plus le Tchad dans le deuil.
Ce nouveau drame s’ajoute à une série de tensions récurrentes dans les provinces du sud, où les conflits intercommunautaires, souvent liés à l’accès aux terres ou aux ressources, dégénèrent en tragédies humaines.
Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité sont intervenues rapidement pour rétablir l’ordre, maîtriser la situation et éviter l’escalade.
Une réponse immédiate du Gouvernement
Dans une démarche d’urgence et de compassion, le Premier Ministre Ambassadeur Allah Maye Halina a dépêché une délégation gouvernementale sur les lieux du drame. Elle était conduite par le Ministre d’État en charge de l’Administration du Territoire et celui de la Sécurité Publique, afin d’évaluer l’ampleur de la crise, réconforter les populations touchées et poser les bases d’une réponse politique et sécuritaire durable.
Le Gouvernement, par la voix de son Porte-parole Gassim Cherif Mahamat, a condamné avec la plus grande fermeté ces actes barbares, assurant que toutes les dispositions sont prises pour traduire les auteurs et leurs complices en justice.
Un appel à l’unité dans la tourmente
Dans ce moment de douleur nationale, l’exécutif appelle la population à la retenue, au calme et à la responsabilité, rappelant que seule la paix et l’unité nationale permettront de contenir ces spirales de haine qui déchirent le tissu social tchadien.
Les familles endeuillées reçoivent les condoléances du Gouvernement, tandis qu’un appel fort est lancé pour une réflexion collective sur les causes profondes de ces violences répétées. L’heure est grave. Elle exige courage politique, justice équitable et dialogue sincère.
