Dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) a effectué ce samedi 10 mai 2025 une visite de solidarité à la prison de Klessoum, où sont détenus trois journalistes. L’organisation demande leur libération immédiate.
Une visite symbolique et solidaire
L’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) s’est rendue ce samedi à la maison d’arrêt de Klessoum, près de N’Djamena, pour rencontrer trois journalistes incarcérés : Olivier Monodji, Mahamat Saleh Alhissein et Ndelyam Kidata. Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai.
Conduite par le président de l’UJT, Abbas Mahamoud Tahir, la délégation a voulu marquer sa solidarité avec ses confrères privés de liberté et s’enquérir de leurs conditions de détention, tant sur les plans sanitaire, matériel que moral.
Inquiétude et appel à la justice
Au sortir de la visite, l’UJT a exprimé une profonde préoccupation face à la détention prolongée des trois journalistes. Dans un communiqué officiel, l’organisation a appelé les autorités judiciaires à accélérer les procédures et à libérer immédiatement les journalistes, dans un « esprit d’apaisement et de respect des engagements du Tchad en matière de droits humains ».
L’UJT en appelle également à la solidarité des médias, des ONG et des partenaires internationaux pour faire front commun face à ce qu’elle considère comme une atteinte à la liberté d’informer.
Une défense constante du journalisme libre
« Nous continuerons notre mission de plaidoyer et de médiation pour défendre un journalisme libre, responsable et respecté dans un État de droit », a martelé Abbas Mahamoud Tahir.
Alors que la situation des libertés de la presse reste fragile au Tchad, cette visite réaffirme l’engagement de l’UJT à ne laisser aucun journaliste seul face à la répression.