La République Centrafricaine a célébré ce jeudi la Fête internationale du Travail avec éclat, à l’instar de la communauté internationale. Une cérémonie solennelle s’est tenue sur l’avenue des Martyrs, au cœur de la capitale Bangui, sous la haute autorité du Président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadéra.
Entouré de membres du gouvernement, de diplomates et d’ambassadeurs accrédités en Centrafrique, le chef de l’État a assisté au traditionnel défilé qui a réuni les différentes corporations professionnelles, les ministères, les syndicats et les représentants de toutes les couches sociales du pays.
Dans une ambiance festive mais aussi empreinte de solennité, les travailleurs centrafricains ont été mis à l’honneur, non seulement par la reconnaissance symbolique que représente cette journée, mais aussi à travers les distinctions honorifiques qui leur ont été décernées la veille. Plusieurs d’entre eux ont en effet reçu des médailles pour saluer leur dévouement, leur persévérance et leur contribution au développement national.
« Le travail est le socle de notre liberté et le levier de notre indépendance. Chaque Centrafricain, à son niveau, est appelé à s’engager résolument dans la voie du progrès et de la stabilité », a déclaré le président Touadéra dans un message lu par son porte-parole.
La Fête du Travail 2025 intervient dans un contexte où le gouvernement multiplie les efforts pour améliorer les conditions de vie et de travail, dans un pays encore marqué par les défis socio-économiques. Le message présidentiel, en appelant à l’unité et à la responsabilité collective, a rappelé la nécessité d’un engagement commun autour de la valeur travail.
Les festivités se sont poursuivies tout au long de la journée, ponctuées par le passage des délégations sur l’avenue, des animations culturelles, et se sont clôturées par le retrait des officiels.
Un 1er mai placé sous le signe de la reconnaissance et de l’espérance, où le travail est apparu plus que jamais comme un vecteur de dignité et de relèvement national.
