L’ONU a ouvert une enquête interne suite à un rapport de l’Associated Press selon lequel des travailleurs humanitaires au Tchad exploitent sexuellement des réfugiés soudanais.
L’organisation a souligné que la gravité des allégations citées dans l’article de l’AP nécessite une action immédiate et décisive et que les responsables doivent être punis.
« Les réfugiés sont déjà vulnérables et traumatisés par les événements qui les ont contraints à fuir leur pays et ne doivent en aucun cas être victimes de violences de la part de ceux qui devraient les aider », a déclaré le représentant de l’ONU et coordinateur humanitaire au Tchad François. Batalinguya.
L’ONU a déclaré qu’elle travaillait avec les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’homme pour traduire les responsables en justice, et que la confiance des réfugiés dans les organisations humanitaires était primordiale.
L’organisation a exhorté toute personne disposant d’informations sur des cas d’exploitation sexuelle à se manifester.