La Directrice Générale de la Planification, et de la Coopération et de l’information Sanitaire, Dr Narassem Mbaidoum, a officié ce matin le démarrage des travaux de l’atelier de formation sur le genre et la santé de la reproduction.
Cette formation est organisée par le projet d’appui au secteur de la santé au Tchad, PASST3. L’atelier a réuni les différents responsables des ministères ainsi que la mairie de la ville de N’Djamena et les directeurs d’écoles publiques de santé. Le coordonnateur du PASST3 Dr Hamid Djabar a souligné l’importance du thème, qui est l’un des objectifs du projet et appelé à une participation active pour améliorer la problématique du genre et de la santé de reproduction.
La chargée du projet santé de l’Agence Française de Développement, Decorsaire Iliana, a précisé que cette formation s’inscrit dans la continuité du soutien du Projet PASST3. Ce projet vise à appuyer la politique en matière de santé, à promouvoir l’équité en renforçant l’offre et la demande en santé de reproduction et à répondre aux besoins spécifiques des femmes et des adolescents tout en réduisant les inégalités entre les femmes et les hommes grâce à une approche fondée sur les droits. Elle a indiqué par ailleurs que le PASST intervient sur l’ensemble des aspects qui interagissent avec l’autonomisation des femmes dans le secteur de la santé. Cela garantit une offre de soins de qualité et sensibilise la population à la planification familiale et à son utilisation.
Le PASST3 prend également en compte les soignants et la féminisation du corps médical.La Directrice Générale de la Planification, de la Coopération et des informations sanitaires, Dr Narassem Mbaidoum a souligné que le PASST3 qui contribue à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en mettant l’accent sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Cet objectif s’inscrit dans l’engagement personnel du président de la République, le général Mahamat Idriss Deby Itno, en faveur de la santé et du bien-être de la population tchadienne en général et plus particulièrement du couple mere-enfant. La directrice n’a pas manqué de souligner les efforts du ministère de la santé publique et de ses partenaires, qui œuvrent sans relâche pour la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue sur la santé maternelle et infantile. L’objectif est de faciliter l’accès des femmes, des adolescents et des enfants aux services de soins de qualité et d’améliorer la santé en générale.
Dr Narassem Mbaidoum a également notifié que le projet PASST3, s’inscrit résolument dans le plan national de développement sanitaire quatrième génération, PNDS4. Ce plan est l’instrument de mise en œuvre de la politique nationale de santé et de la stratégie nationale de financement de la santé pour la couverture santé universelle. Elle a exhorté les participants à s’impliquer activement dans des échanges fructueux pour améliorer la problématique du genre et de la santé de reproduction.
