Société : l’oisiveté dans le milieu juvénile au Tchad

L’oisiveté, ou le fait de ne rien faire de productif, peut avoir des répercussions significatives sur le milieu juvénile tchadienne.

L’oisiveté ne permet pas aux jeunes de développer de nouvelles compétences ou d’affiner leurs talents. Ils peuvent passer à côté d’opportunités d’apprentissage qui sont essentielles à leur croissance personnelle et professionnelle.

Le manque d’activité peut entraîner des problèmes de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression. Les jeunes peuvent se sentir inutiles ou dévalorisés, ce qui peut affecter leur estime de soi.

Les jeunes qui s’ennuyent peuvent être plus enclins à adopter des comportements à risque, comme la consommation de drogues ou d’alcool, ou à s’engager dans des activités illégales.

L’oisiveté peut également conduire à un isolement social, car les jeunes peuvent se retirer de leurs pairs et de leurs activités sociales, ce qui peut affaiblir leurs compétences interpersonnelles.

Le manque d’objectifs ou d’activités peut réduire la motivation des jeunes à poursuivre des études ou à s’engager dans des projets communautaires, ce qui peut avoir des conséquences à long terme sur leur carrière et ensuite toucher tout le pays.

Dans de nombreux contextes, les jeunes issus de milieux défavorisés sont plus susceptibles de faire face à l’oisiveté en raison d’un manque d’accès à des activités enrichissantes, créant ainsi un cycle d’inégalité qui peut persister.

Pour contrer les effets négatifs de l’oisiveté sur les jeunes, il est important de :Promouvoir des programmes de loisirs et des activités périscolaires, encourager le bénévolat et l’engagement communautaire, offrir des formations et des ateliers pour développer de compétences pratiques, créer des espaces sécurisés où les jeunes peuvent se rassembler et échanger.

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